On m’enferme dans cette pièce. Je m’assois sur la chaise carrée. J’entends les bombardements à l’extérieur. La guerre de Taïwan a débuté depuis une semaine. Pourtant, on me demande d’écrire quelque chose. Je suis dans cette pièce, devant le vieil ordinateur. J’entends le bruit d’insecte de l’électricité. Les sirènes. L’odeur de boue qui se rapproche. Le squelette en papier (qui a sans doute un surnom) me regarde. La caméra braquée sur moi semble dormir. On attend que j’écrive quelque chose. Je veux sortir de cette pièce, mais c’est impossible. Je leur dis : Attendez un peu, j’ai l’angoisse du Japon blanc.
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